
Nouvel appel à la modération des hausses tarifaires par Bercy
Dans un contexte économique tendu, et le pouvoir d'achat en berne des ménages, le gouvernement réclame des assureurs une nouvelle « modération » de leurs tarifs après celle de l'année dernière. Ces derniers s'étaient en effet engagés à ne pas dépasser le niveau d'inflation pour la révision de leurs barèmes 2022-2023.
Le ministère de l'Économie a indiqué au média spécialisé l'Argus de l'assurance être contraint de lancer un nouvel appel à ces derniers pour les couvertures « courantes », comme l'assurance auto, l'assurance habitation, etc.
Des révisions imposées par de nombreux surcoûts pour les assureurs
Or, les compagnies d'assurance envisagent le mouvement inverse. Adrien Couret, directeur général du groupe regroupant Macif, Aésio et Abeille, a récemment déclaré que :
Il souligne la difficulté pour sa profession de continuer à tenir ses engagements sur le long terme, et rappelle les différents événements qui ont fait exploser leurs dépenses au-delà de l'inflation au cours des derniers mois.
Outre les problèmes relatés par M. Couret, les assureurs se plaignent régulièrement de la cherté des réparations automobiles, ainsi que de l'impact des catastrophes naturelles, toujours plus nombreuses et plus dévastatrices. Autant d'arguments qui laissent entendre que la profession n'est plus encline à des efforts supplémentaires sur le volet tarifaire.
Franck Le Vallois, directeur général de la fédération France Assureurs, a pour sa part évité de se prononcer pour l'année prochaine,
- Le gouvernement demande aux assureurs de modérer leurs hausses, mais le secteur est réticent.
- Les assureurs prévoient d'augmenter leurs tarifs en 2024, à un niveau proche de l'inflation.
- Ils invoquent plusieurs facteurs pour justifier leurs hausses, notamment l'envolée des coûts des réparations automobiles, des catastrophes naturelles et des événements climatiques extrêmes.