
Un recul de 10 % en un an
Avec 231 décès enregistrés en mars 2025, contre 257 pour le compte du mois de mars 2024, la mortalité routière accuse un net recul. Cette évolution concerne autant les conducteurs de voiture que les motards. Ainsi, 50 décès ont été recensés pour les deux-roues, contre 63 pour la même période l'année dernière. La situation est moins réjouissante dans les collectivités d'outre-mer. En effet, la mortalité y a grimpé de 33 %. Les piétons sont également plus nombreux à avoir succombé sur les routes, avec 6 décès de plus comptabilisés par rapport à l'année dernière, soit 42 morts.
Parallèlement à la baisse de la mortalité, l'ONISR a recensé un nombre plus élevé d'accidents corporels. Sur un an, 3 % de plus ont été enregistrés pour un total de 4124 sinistres. Cette hausse a un impact direct sur la sinistralité, et donc le montant des primes d'assurance auto.
La prudence est de mise pour les saisons printanières et estivales
Dans ses propos rapportés par le magazine spécialisé Auto Moto, Florence Guillaume, déléguée interministérielle à la Sécurité routière a tenu à rappeler l'importance de renforcer l'attention et la bienveillance sur les routes. De plus, les beaux jours approchent avec l'ambiance plus festive et plus détendue qui les caractérise.
La déléguée interministérielle a en outre souligné que l'autorisation récente de l'interfile nécessite une plus grande attention des motards, mais aussi des automobilistes.
Sa pratique est strictement encadrée par la loi et devrait prochainement être enseignée dans les auto-écoles. Elle n'est possible que sur les autoroutes et sur les axes comportant deux voies séparées par un terre-plein central.