Certains véhicules sont définitivement interdites d'accès aux ZFE
La vignette Crit'Air indique le degré d'émission de polluants des voitures, suivant une échelle allant de 1 à 5, le niveau 1 qualifiant les modèles les plus écologiques. Une catégorie « non classé » accueille les autos anciennes, incluant les pièces de collection. La note inscrite sur cet autocollant permet aux véhicules d'accéder aux ZFE, ou pas.
En effet,
Depuis le début de cette année, les voitures Crit'Air 3 ne sont plus autorisées à emprunter les zones à faible émission dans les grandes agglomérations où les ZFE ont initialement été instaurées, notamment à Paris, Lyon, Grenoble, Montpellier.
Ces voies sont désormais fermées aux modèles thermiques (essence et diesel d'avant 2006 et 2011 respectivement).
Par ailleurs, d'autres secteurs à circulation restreinte ont été mis en place dans les villes de plus de 150 000 habitants. Cette dernière mesure a pour conséquence directe l'interdiction de ces lieux aux automobiles à motorisation thermique qui ont été immatriculées avant 1997.
La vignette Crit'Air sera plus chère
Outre la révision des critères d'accès aux zones à faibles émissions et l'instauration de nouvelles ZFE, une autre décision vient secouer les utilisateurs de ces secteurs spécifiques. Le prix de la vignette Crit'Air a été revu à la hausse pour 2025. Son coût est désormais de 3,81 € (contre 3,77 auparavant) pour un achat et une livraison en métropole, et de 4,91 € (contre 4,76 précédemment) pour les envois à l'étranger. Si la hausse semble minime, elle peut être importante pour de nombreux automobilistes.
Par ailleurs, l'instauration des ZFE et les critères de plus en plus sévères pour l'accès à ces zones continuent de faire polémique. Ces mesures écologiques sont considérées comme discriminatoires par ceux qui ne peuvent pas les emprunter. En effet, le coût des véhicules « propres » n'est pas à la portée de tous.