Dans le cadre de sa stratégie de développement du covoiturage sur l’ensemble du territoire, le gouvernement a mis en place plusieurs dispositifs. Des voies réservées à cette pratique sont déjà accessibles en France ainsi que des moyens de surveillance de leur utilisation. Les radars dédiés à cette fonction se multiplient sur les routes.
Un mode de transport fortement encouragé
Le covoiturage consiste, pour plusieurs personnes qui effectuent un même trajet régulièrement, à prendre un seul véhicule, généralement en partageant les dépenses (essence et péage notamment). Il est considéré comme un moyen de déplacement écologique étant donné qu'il réduit le nombre d'automobiles en circulation et par voie de conséquence : les bouchons, le volume de dioxyde de carbone et de particules fines diffusé dans l'air, la consommation de carburant.
Pour proposer ce service, il existe des plateformes spécialisées en ligne mettant en relation les conducteurs et les passagers. Il suffit de s'y inscrire et de suivre la procédure. Et bien entendu, une couverture adaptée à cet usage de son véhicule est indispensable.
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Un contrôle accru avec le déploiement de nouveaux radars
Afin d'encourager les usagers de la route à privilégier cette pratique, des subventions diverses sont accordées. Et dernièrement, des voies réservées aux véhicules partagés ont été mises en place .
Ces couloirs dédiés au covoiturage ont nécessité la prise de mesures idoines pour mieux encadrer leur utilisation.
Ainsi, ils disposent de leurs propres systèmes de surveillance. 14 radars ont déjà été déployés sur l'ensemble du territoire, dont 3 au cours des dernières semaines :
- Près de Strasbourg, sur la M35 à Schiltigheim dont une voie est dédiée aux véhicules en autopartage aux heures de pointe les jours ouvrables;
- Sur l'A520 à Aubagne dont un couloir, limité à 50 km/h, est accessible au covoiturage sans restriction horaire;
- À proximité de Bordeaux, sur l'A10.
Les deux derniers ont pour le moment un rôle purement pédagogique de sensibilisation et d'informations sur l'utilisation de ces voies et sur les règles qui régissent le covoiturage. Celui de Schiltigheim pour sa part pourra pénaliser les contrevenants aux dispositifs qui encadrent l'emploi de ces couloirs et la pratique du partage de véhicule.
- Le covoiturage est une solution de déplacement écologique fortement encouragée par l'État.
- Le nombre de radars de surveillance des couloirs réservés aux véhicules partagés augmente progressivement.
- Le radar de Strasbourg est autorisé à délivrer des contraventions en cas de non-respect des règles d'utilisation de la voie et du covoiturage.