Les catastrophes naturelles sont souvent imprévisibles, et de ce fait, considérées comme un risque difficile à assurer.
Dans le cas des dommages causés par un mouvement de terrain consécutif à la sécheresse, la garantie catastrophe naturelle incluse dans le contrat multirisque habitation n'est actionnée qu'après la parution d'un arrêté ministériel reconnaissant l'état catastrophe naturelle de la commune où le logement est situé.
Depuis quelques années, les assureurs français font face à la hausse des sinistres liés à la sécheresse et semblent être dépassés par les événements.
Le système actuel n'est plus adapté à la réalité
Selon les observateurs, le système actuel n'est plus adapté à la réalité, et une révision des modèles existants est plus que nécessaire.
Les vagues de sécheresse qui frappent la France ces dernières années ont engendré des glissements des terrains et des fissures sur de nombreux bâtiments, notamment ceux construits sur les sols argileux.
Ces constructions soumises à l'alternance de la déshydratation et de la réhydratation des sols présentent des fissures et d'autres dégâts matériels lourds, comme l'affaissement des terrasses ou des planchers.
Pour rappel, la garantie catastrophe naturelle couvre les conséquences des intempéries (mouvements de terrain, inondations, sécheresse, tremblements de terre, glissements de terrain, avalanche, coulée de boue, tempête…). Mais il faut dire que l'indemnisation est encadrée, et le montant de celui-ci dépend des modalités prévues dans le contrat d'assurance.
Afin de pouvoir bénéficier d'un remboursement optimal, il convient de choisir l'offre qui propose les meilleures garanties. Pour cela, il suffit de se servir d'un comparateur assurance habitation et de sélectionner celle avec le meilleur rapport qualité/prix.
Procédures d'indemnisation longues et complexes
Malgré la souscription d'une assurance multirisque habitation, les assurés n'obtiennent pas facilement l'indemnisation de sinistres liés à la sécheresse.
Non seulement celle-ci est soumise à la reconnaissance de l'état catastrophe naturelle de la commune, mais les procédures sont aussi longues et complexes.
D'ailleurs, les fissures doivent être constatées par un expert en vue de suivre leur évolution dans le temps (jusqu'à 18 mois) après la déclaration du sinistre par le propriétaire du bâtiment.
- Les assureurs français semblent être dépassés par la multiplication des sinistres liés aux sécheresses et les experts recommandent une révision du système actuel afin de l'adapter à la réalité.
- Les procédures d'indemnisation des sinistres liés aux sécheresses sont longues et complexes, et l'activation de la garantie catastrophe naturelle ne peut se faire qu'après la reconnaissance de l'état catastrophe naturelle de la commune.