
30 % des Réunionnais ne sont pas assurés
D'après les statistiques officielles, moins d'un tiers des propriétaires et des locataires sur l'île n'ont pas souscrit d'assurance. Et selon Maurice Gironcel, Président de la CINOR (Communauté Intercommunale du Nord de La Réunion),
Sur les 50?000 personnes dont le logement a subi des dégâts pendant et après le passage de Garance le 28 février 2025, seuls 6?000 disposent d'une assurance habitation.
Des milliers de Réunionnais peinent ainsi actuellement à se faire indemniser pour les dommages causés à leur résidence par le cyclone. Ceux qui ont souscrit une couverture pour leur maison peuvent compter sur leur assurance. Les autres s'appuient pour l'instant sur l'aide d'urgence et la solidarité qui s'est mise en place localement. Les pluies apportées par les intempéries de ces dernières semaines ont aggravé le cas de bon nombre d'entre eux.
Les élus et les autorités réunionnaises ont réclamé une révision de l'application du plan Barnier conséquente à cette catastrophe naturelle. Maurice Gironcel souhaite ainsi que l'État inclue aussi ceux qui ne sont pas assurés dans la liste des bénéficiaires.
Les acteurs de l'assurance encouragent la souscription d'une couverture adaptée
La situation géographique de la Réunion l'expose chaque année à des tempêtes et à des cyclones qui peuvent être particulièrement violents. Les professionnels du domaine présent sur l'île incitent ainsi les Réunionnais à souscrire une assurance pour leur lieu de résidence.
De plus, les polices dans cette catégorie demeurent abordables pour le grand nombre : en juin 2024, elle coutait environ 13 €/mois, soit 156 €/an. Le contrat de base qui inclut les risques liés aux catastrophes naturelles, notamment la garantie tempête, peut d'ailleurs suffire pour bénéficier d'une indemnisation en cas de sinistres causés par les phénomènes climatiques.