Face à l’intensification des phénomènes météorologiques extrêmes, les propriétaires doivent redoubler de vigilance. Au-delà du respect des normes de construction, la souscription d’une assurance multirisques habitation adaptée est essentielle. Celle-ci offre une protection financière en cas de sinistres liés à des catastrophes naturelles, garantissant ainsi une meilleure prise en charge face aux aléas climatiques.
La garantie « tempête », une protection devenue indispensable contre les aléas climatiques
En France, aucune loi n'oblige les propriétaires à souscrire une assurance habitation. Toutefois, cette précaution reste fortement recommandée, notamment pour les biens situés dans des zones exposées à des dangers divers.
Face aux aléas climatiques de plus en plus fréquents, les contrats proposés par les compagnies d'assurance incluent généralement une garantie spécifique « tempête ». Celle-ci permet d'être indemnisé en cas de dommages causés par des vents violents (souvent supérieurs à 100 km/h) ou des précipitations excessives (pluies diluviennes, chutes de neige abondantes, grêle) .
Elle couvre les dégâts subis par les toitures, les dommages liés à la chute d'arbres, les infiltrations d'eau et les dégradations de la construction, du mobilier et de la cave.
Pour les vitrages, une garantie spécifique « bris de glace » est parfois incluse. En revanche, les dépendances (garage, abri de jardin, etc.) et les autres éléments extérieurs doivent être expressément mentionnés dans le contrat pour bénéficier d'une couverture .
Quelle garantie souscrire pour être couvert contre les dommages occasionnés par des inondations ?
Qu'ils soient liés ou non au changement climatique, les épisodes de fortes pluies sont susceptibles de provoquer des inondations et causer d'importants dégâts matériels. Si la garantie « tempête » ne couvre pas les dommages liés à une montée des eaux, la garantie « catastrophe naturelle » peut, sous certaines conditions, prendre en charge ces sinistres.
Mais pour que l'assureur intervienne, un arrêté de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle doit avoir été publié par les autorités. Ce texte officiel atteste du caractère exceptionnel de l'événement et de l'ampleur des destructions sur la zone sinistrée.
Cette garantie couvre les travaux de remise en état des lieux sinistrés, notamment les frais de pompage et d'assainissement.
Quoi qu'il en soit, après le passage d'une tempête ou en cas d'inondation, les victimes sont tenues de contacter rapidement leur assureur pour déclarer le sinistre et connaître la marche à suivre. Elles doivent conserver toutes les preuves (photos des dégâts) et rassembler les factures des biens détruits. Par ailleurs, des mesures doivent être prises pour sécuriser les lieux (par exemple en coupant l'électricité et le gaz si nécessaire).
- L'assurance habitation n'est pas obligatoire en France, mais elle reste recommandée.
- Si les risques liés aux tempêtes, à la grêle et à la neige sont automatiquement inclus dans le contrat, les inondations relèvent de la garantie catastrophes naturelles.
- En cas de sinistre, les victimes sont tenues d'aviser leur assureur dans les plus brefs délais.