
Ne pas déclarer pour éviter la majoration des primes
Cette année, les tarifs de l'assurance habitation devraient augmenter de +8 % à +12 %. Une évolution similaire est attendue pour l'assurance auto, mais avec une hausse comprise entre +4 % et +6 %.
Ainsi, de nombreux assurés préfèrent désormais ne pas déclarer les dégâts mineurs subis par leur habitation ou leur véhicule, renonçant de fait à une indemnisation. Le néoassureur Leocare estime qu'un tiers des assurés font ce choix pour les dommages peu importants afin d'éviter une majoration de leur prime d'assurance.
66 % indiquent qu'ils signaleraient un sinistre si l'augmentation des primes ne constituait pas un facteur dissuasif.
La moitié se dit découragée par la durée de traitement, tandis que les deux tiers considèrent les formalités administratives comme un frein majeur.
Par ailleurs, 46 % prennent le temps d'évaluer financièrement un dommage avant d'effectuer une déclaration.
Ignorer les dommages présente des risques à long terme
L'assureur Leocare a tenu à rappeler que
Les sinistres mineurs non réglés peuvent engendrer des dégâts plus étendus et entraîner une majoration encore plus élevée des primes. Au final, les dépenses occasionnées seront plus importantes que les économies réalisées dans le cas d'une non-déclaration.
Même si les contraintes découragent les assurés à effectuer leur demande d'indemnisation, il est préférable de prendre en charge les petits sinistres.
Les tentatives de fraude demeurent faibles
Malgré la hausse des primes et le risque de majoration en cas de sinistre, les assurés demeurent honnêtes dans leur démarche.
En effet, seuls 11 % des personnes interrogées par Leocare affirment amplifier l'étendue des dégâts ou effectuer de fausses déclarations. Cela signifie que les 89 % ont mené leur demande d'indemnisation en toute bonne foi.
En cas de pratique frauduleuse, l'assuré s'expose à des sanctions financières ainsi qu'à des poursuites judiciaires.