Depuis la parution du décret n°2016-1232, tout conducteur d'un deux-roues motorisé, qu'il en soit le conducteur ou le passager, est tenu de porter des gants. Que risque un motocycliste en cas de manquement à cette obligation légale, en vigueur depuis le 20 novembre 2016 ?
Dorénavant, tout conducteur et passager d'un deux-roues motorisé est obligé de porter des gants, qu'il soit conducteur ou passager.
L'article R431-1-2 du Code de la route a été réécrit ainsi : « en circulation, tout conducteur ou passager d'une motocyclette, d'un tricycle à moteur, d'un quadricycle à moteur ou d'un cyclomoteur doit porter des gants conformes à la réglementation relative aux équipements de protection individuelle ».
Une obligation qui concerne toutes les cylindrées dont les moins de 50 cm3. Les jeunes conducteurs de deux-roues tels que les scootéristes, collégiens, lycées et autres simples titulaires du BSR... sont tenus de porter des gants, sous peine d'écoper une amende de troisième classe d'un montant de 45 euros. Cette somme est majorée à 68 euros si l'amende n'est pas réglée dans les 15 jours. De plus, cette infraction au Code de la route s'accompagne de « plein droit à la réduction d'un point du permis de conduire ». Bien sûr, cette perte de points ne concerne que les détenteurs d'un permis moto (A,A1,A2).
Ainsi après le casque obligatoire depuis 1973, les gants deviennent le second équipement de protection individuelle obligatoire pour tout motard. Il faudra donc s'assurer d'être équipé de gants homologués pour l'usage d'un véhicule à deux roues sous peine de se faire verbaliser pour défaut d'équipement.