Même s’il se fait plus discret, le Covid est toujours bien présent avec l’apparition de nouveaux variants, plus ou moins agressifs, mais généralement très contagieux. Le dernier en date, surnommé FLiRT, est un sous-variant d’Omicron. En circulation depuis plusieurs semaines, il a été détecté sur des athlètes participant aux JO de Paris.

Le Covid est sous surveillance pendant les Jeux olympiques

Des cas liés au variant FLiRT

Arrivé en France vers le mois d'avril, le FLiRT (les souches KP.2 et KP.3) est le principal responsable de la vague de contamination de ces derniers mois. Il est également celui qui a été détecté sur certains athlètes (Belges et Australiens notamment) venus participer aux JO de Paris.

D'après le Dr William Schaffner, spécialiste des maladies infectieuses et professeur à la faculté de médecine de l'université Vanderbilt, « il s'agit d'une forme du Covid qui se transmet particulièrement vite, mais qui ne constitue pas vraiment un risque pour les personnes bien portantes.

Les symptômes sont pratiquement les mêmes que pour la plupart des variants : toux, fièvre, anosmie, agueusie, courbatures, céphalées et troubles respiratoires bénins. Ils sont toutefois légers.


Un test est recommandé en cas de suspicion d'infection au Covid.

L'Assurance maladie rembourse une partie des frais de dépistage du Covid-19, le reste étant à la charge de l'assurance santé complémentaire des patients.

Une surveillance accrue de l'évolution de la situation

La proximité favorisée par l'ambiance des Jeux olympiques constitue un risque majeur d'apparition de cluster et de hausse du nombre de cas positifs. Plusieurs délégations ont pris la décision de mettre en place des mesures pour protéger leurs athlètes.

Les responsables des JO n'ont pas émis de recommandation particulière concernant les précautions à appliquer. Le Comité d'organisation et les autorités sanitaires effectuent une veille permanente pour prévenir une éventuelle flambée de contamination. Les lieux comme les centres et villages olympiques sont équipés de gel hydroalcoolique. Le port de masque et le respect de la distanciation sociale sont conseillés si des signes de la maladie apparaissent.

De son côté, Santé publique France préconise l'utilisation du masque dans les lieux à risques (bondés, mal aérés et fermés notamment), et en cas de présence de symptômes pouvant faire penser à une infection au SARS-CoV-2.

À retenir
  • Le variant FLiRT du SARS-CoV-2 actuellement en circulation est hautement contagieux, mais provoque toutefois des symptômes généralement bénins.
  • Des participants aux JO de Paris ont été testés positifs au SARS-CoV-2.
  • Le port de masque et la distanciation sociale restent de rigueur en cas de suspicion d'infection au Covid dans les centres et sites olympiques.