
Extension des vaccins aux souches de méningocoque A, W et Y
Jusqu'à aujourd'hui, seule la souche C a fait l'objet d'une campagne vaccinale. Depuis le 1er janvier dernier, l'obligation s'appliquera à toutes les souches, à savoir A, B, C, W et Y. Les injections se déclineront en une dose tétravalente anti-A, C, W et Y dénommée Nimenrix et produite par Pfizer. Un autre vaccin baptisé Bexsero et issu du même laboratoire contiendra la prophylaxie contre la souche B.
Les vaccins obligatoires seront administrés à six et douze mois. Les enfants n'ayant pas reçu leur injection ne seront pas acceptés en communauté (crèche, garderie, maternelle…). Une dose de rappel est par ailleurs recommandée pour les adolescents de 11 à 14 ans afin de renforcer l'immunité contre les souches A, C, W et Y. Le produit utilisé peut être le Nimenrix ou le Menquadfi à partir de 12 mois. Les vaccins obligatoires et préconisés contre la méningite sont couverts à hauteur de 65 % par l'Assurance Maladie. La part restante est généralement remboursée par la mutuelle santé des parents.
Des risques neurologiques et moteurs potentiels en cas de méningite
500 personnes ont été atteintes de méningite en France entre janvier et novembre 2024. Ce chiffre est en hausse par rapport à l'année précédente et constitue même un pic sur une période de 20 ans. L'extension de la campagne vaccinale à toutes les souches existantes a donc pour objectif de réduire considérablement les infections, d'autant que celles-ci peuvent avec des conséquences dramatiques, tant sur le plan neurologique que moteur. Les cas les plus graves, notamment chez les enfants en bas âge, peuvent aboutir au décès du patient.
La méningite se reconnaît à une forte fièvre, mais aussi à une raideur de la nuque. Des vomissements et une perte de l'acuité auditive sont également susceptibles de se manifester.
Si ces symptômes surviennent, il est indispensable de consulter en urgence pour garantir une prise en charge rapide.