
Les cancers du cerveau progressent de 6,11 %
Première cause de mortalité en France, et représentant un coût économique de plus de 20 milliards d'euros par an pour l'Assurance maladie et les organismes de mutuelle santé, le cancer n'épargne pas les adolescents et les jeunes adultes. Sur une étude portant sur près de 55 000 personnes, Santé Publique France constate une croissance de 6,11 % du taux d'incidence des glioblastomes, un cancer du cerveau redouté pour son agressivité au sein de cette tranche de la population. Le cancer du rein connaît également une progression notable en 20 ans avec une incidence qui s'élève à 4,51 %. Il en est de même pour le liposarcome (+3,68 %), le lymphome de Hodgkin (+1,86 %), le cancer du sein (+1,6 %) et celui de la zone colorectale (+1,43 %).
Les mélanomes sont en baisse de 3,05 %, d'autres cancers se stabilisent
En revanche, les mélanomes, une forme de cancer de la peau, enregistrent une baisse de 3,05 %, selon l'étude publiée par Santé Publique France. Cette évolution favorable peut s'expliquer par les effets des actions de prévention. Les cancers du cou et de la tête diminuent également (-1,24 %).
Pour celui du testicule, les chiffres se stabilisent depuis 2012 pour la tranche d'âge comprise entre 15 et 39 ans après avoir connu une augmentation. Quant au cancer du col de l'utérus, il n'a guère changé depuis 2013 après une série de baisses.
La nécessité d'études complémentaires pour déterminer les causes des cancers
La multiplication des cas de cancers chez les adolescents et les jeunes adultes, notamment ceux du rein et du tube digestif, ont également été observés dans d'autres pays. Pour les experts,
Ce phénomène peut avoir pour cause l'augmentation de l'obésité auprès de la population jeune.
Des études complémentaires doivent être menées pour enrichir la base de données et établir plus clairement le lien de cause à effet.