Le gouvernement a annoncé une hausse du prix du paquet de cigarette d'ici 2020. Cette augmentation, ramenant le paquet à 10 euros, place la France comme cinquième pays européen ayant les tarifs les plus élevés en matière de tabac.
Le but ? L'arrêt des fumeurs
Cela nous rappelle le "plan cancer" lancé par Jacques Chirac en 2003 qui procédait avec le même principe : l'augmentation du prix du paquet. La consommation excessive de tabac entraîne un taux élevé de mortalité, le but est donc de créer « la première génération sans tabac » selon la ministre de la santé Agnès Buzy.
Une réforme critiquée
Peu sont les étudiants qui peuvent se permettre de débourser une telle somme de leur budget et certains pensent même, par voie de conséquence, à arrêter de fumer. Toutefois, pour les fumeurs dépendants du tabac, cette réforme ne les empêchera pas de continuer : « il ne faut pas oublier que c'est une addiction alors, que ça augmente ou pas, on ira faire la queue au bureau de tabac. Ce n'est pas la bonne manière de traiter le problème », rappelle Amélie, une fumeuse dépendante. Pour un fumeur journalier de deux paquets de cigarettes par jour, s'il n'arrête pas, le coût annuel sera donc de 7300€ !
Un avantage pour l'état
Les buralistes ne sont pas d'accord avec cette réforme et crient au complot de l'état. En effet, ils ne touchent que 8% des recettes alors que l'état touche environ 80% sur le prix du paquet avec les taxes (soit 14 milliards d'euros chaque année). Une autre raison à cette révolte est la peur de voir leur chiffre d'affaire partir aux pays frontaliers qui vendent leurs paquets de cigarette à moindre coût comparés à la France. Certains buralistes ont donc depuis peu décidé de recouvrir des radars auto en révolte à cette mesure.