Les ministères de la Santé et de l’Éducation nationale ont décidé de lancer une nouvelle campagne de vaccination contre les papillomavirus humains pour les collégiens à partir de la classe de 5ème. L’objectif de cette mesure annoncée fin août est d’augmenter le nombre de jeunes protégés des MST et des maladies causées par les HPV. Non obligatoire, le vaccin reste recommandé.
En prévention des cancers génitaux
Le vaccin contre les HVP contribue à éliminer les risques d'infection générée par ce type d'agents pathogènes. Il constitue un moyen efficace pour lutter contre les maladies causées par les HPV. Plus de 9 de ces infections sur 10 peuvent être prévenues par les injections.
Les papillomavirus humains sont à l'origine de lésions précancéreuses et de cancers génitaux (localisés au niveau de l'utérus, de la vulve, du vagin, de l'anus et du pénis). Certains atteignent les organes de la sphère ORL (oreilles, nez, gorge). Les statistiques officielles de Santé publique France font état de plusieurs dizaines de milliers de cas par année (+ 35 000).
Une vaccination gratuite et sans obligation
La campagne de cette année vise toujours les adolescents de 11 à 14 ans, filles et garçons. Elle a notamment été mise en place pour renforcer le taux de couverture vaccinale contre les HPV dans cette tranche d'âge. Elle reste sans frais et n'est pas encore obligatoire, mais recommandée.
Celle de l'année scolaire précédente n'ayant pas obtenu les résultats escomptés, les ministères responsables ont décidé de reconduire le projet. Il est toutefois utile de noter que le nombre de personnes vaccinées a augmenté en 2023, certaines injections ayant été reçues en cabinets libéraux. Celles qui ne sont pas réalisées dans les écoles sont remboursées par l'Assurance maladie et la mutuelle santé.
Les produits employés dans la campagne en milieu scolaire sont le Cervarix (efficace contre les types 16 et 18 du virus) et le Gardasil 9 (contre les variants 31, 33, 45, 52 et 58). Le parcours vaccinal devra être effectué uniquement avec l'un ou l'autre. Par ailleurs, la tolérance au produit est élevée et les effets secondaires sont généralement ceux de la plupart des vaccins (céphalées, vertiges, fièvre, légers malaises et rougeur sur la zone piquée.)
- Les collégiens de 11 à 14 ans, à partir de la 5ème, pourront se faire vacciner gratuitement contre les HPV à l'école.
- L'injection permet de se protéger contre des maladies graves, notamment contre les cancers génitaux et ORL causés par les papillomavirus humains.
- Tout parcours vaccinal doit être réalisé avec un même produit (Cervarix ou Gardasil 9).