Dans un communiqué en date du 2 septembre 2024, les autorités sanitaires ont réaffirmé le maintien des recommandations vaccinales en vigueur contre le mpox. Bien que le groupe cible initialement défini n’ait pas été étendu, il est désormais conseillé d’administrer une dose de rappel aux personnes déjà éligibles à la vaccination.
Un contexte épidémique préoccupant
La situation épidémiologique liée au mpox demeure préoccupante à l'échelle internationale, en particulier en Afrique centrale . Des foyers épidémiques, notamment en République Démocratique du Congo, sont associés au clade 1 du virus, distinct de celui ayant causé l'épidémie mondiale de 2022.
Si le clade 2 persiste à un niveau faible dans plusieurs pays, y compris la France, le clade 1, responsable de formes plus sévères de la maladie, a muté avec l'émergence du variant 1b, principalement transmis par voie sexuelle chez les adultes.
Face à ce contexte épidémiologique évolutif, il est plus que jamais indispensable de se protéger et de protéger ses proches. Pour cela, la souscription d'une mutuelle santé est fortement recommandée. En complément de l'Assurance maladie, elle offre une couverture plus étendue, notamment en matière de soins de prévention.
Elle permet de réduire considérablement le reste à charge sur les consultations médicales, les hospitalisations, ou encore les appareillages auditifs. La mutuelle santé, c'est la tranquillité d'esprit pour toute la famille.
Les priorités vaccinales reconduites
La Haute Autorité de Santé (HAS) a choisi de maintenir les critères de vaccination précédemment établis sans les étendre à de nouvelles catégories de la population. Les groupes cibles pour la campagne préventive restent donc inchangés.
L'objectif est de concentrer les efforts de prévention sur les segments les plus à risque, en fonction des modes de transmission identifiés.
Un ajustement notable concerne l'introduction d'une dose de rappel pour les personnes déjà vaccinées et appartenant à ces catégories à risque. Cette mesure vise à renforcer la protection contre le mpox, en particulier pour ceux dont la dernière injection date de plus de deux ans.
En outre, la HAS préconise un traitement réactif pour les individus exposés au virus. Celle-ci a adopté une démarche dynamique face à l'évolution de l'épidémie de mpox. Au lieu d'imposer des protocoles rigides et figés, elle privilégie une approche flexible, capable de s'adapter en temps réel aux mutations du virus et aux transformations du contexte épidémiologique.
- Bien que l'épidémie de mpox continue d'évoluer à l'échelle mondiale, les recommandations en France restent concentrées sur des groupes spécifiques, avec un accent particulier sur les doses de rappel pour les personnes à risque.
- Les mesures de vaccination réactive demeurent également une priorité pour protéger efficacement contre les nouvelles infections.