Les Français s’inquiètent pour leurs revenus à la retraite. Un grand nombre de travailleurs pensent en effet que leurs futures pensions ne leur permettront pas de mener une vie décente. Afin d’éviter une baisse de pouvoir d’achat après l’arrêt de l’activité professionnelle, de plus en plus de personnes placent une partie de leurs économies dans une épargne retraite. Selon le rapport d’une étude récente, 58 % des actifs prennent cette initiative en vue d’assurer leurs vieux jours.

Près des deux tiers des actifs en France se constituent une épargne pour leur retraite

Le Plan épargne retraite gagne en popularité

Si la plupart des épargnants choisissent de placer leur argent dans une assurance vie, le PER commence à rencontrer un franc succès. En effet, 21 % des répondants à l'enquête ont déclaré être titulaire d'un plan épargne retraite et 22 % envisagent d'en souscrire un dans un avenir proche. Cependant, pour 40 % d'entre eux, il s'agit uniquement d'une solution pour disposer d'un fonds dans le futur.

À noter que le capital ne peut être débloqué qu'au moment du départ à la retraite. Il est néanmoins possible de demander une sortie anticipée pour des raisons exceptionnelles : acquisition d'une résidence principale, décès du souscripteur ou de son conjoint, invalidité d'un membre de la famille (titulaire, conjoint, enfant), perte involontaire de l'emploi ou liquidation judiciaire, situation de surendettement.


Actuellement, ce produit financier occupe la 3e position dans le classement des placements préférés des Français, et il faut reconnaître que son succès est dû à sa fiscalité avantageuse .

Déduire les versements de ses revenus imposables

La déductibilité des versements constitue un attrait majeur pour le plan épargne retraite. Concrètement, le souscripteur a la possibilité de faire baisser son impôt en y plaçant ses économies. En contrepartie, la sortie, sous forme de capital ou de rente mensuelle, est fiscalisée.

Toutefois, le montant pouvant être soustrait ne peut dépasser le plafond fixé pour l'année . Ainsi, pour 2024, ceci ne peut être supérieur à 35 193 euros ou à 10 % du revenu net imposable de l'année dernière. Pour le travailleur non salarié, le seuil maximum est de 85 780 euros en 2024.

À retenir
  • Le PER commence à gagner en popularité auprès des actifs soucieux de se constituer une épargne pour leur retraite.
  • Près de 60 % des travailleurs mettent de l'argent de côté afin de pouvoir maintenir leur niveau de vie après l'arrêt de l'activité professionnelle.
  • Le succès croissant du PER est dû à sa souplesse et sa fiscalité avantageuse.