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Chaque mois de janvier, les assureurs dévoilent leur politique tarifaire. En 2016, on ne déroge pas à la règle et la plupart ont déjà divulgué leurs intentions sur l’évolution du prix des contrats d’assurance auto. Quelle tendance semble de mise cette année ? Quelles stratégies adoptent les assureurs ?
Une tendance générale au gel des tarifs
Les automobilistes peuvent être rassurés : les tarifs d’assurance auto ne devraient pas augmenter en 2016 dans la plupart des cas. Et pour cause : nombre d’assureurs ont annoncé le gel de leurs tarifs pour cette année, certains prévoyant même une baisse des primes d’assurance auto.
Après avoir augmenté leurs tarifs pendant plusieurs années, les assureurs ont adopté cette stratégie en faveur des assurés pour plusieurs raisons.
D’une part, ils estiment qu’ils doivent se mettre en accord avec les budgets de leurs assurés qui acceptent de moins en moins les hausses répétitives de leurs primes d’assurance.
D’autre part, la loi Hamon facilitant la résiliation des contrats d’assurance pousse les assureurs à ne pas augmenter leurs tarifs par peur de voir leurs assurés tentés de faire jouer la concurrence. Le gel voire la baisse des tarifs pourrait ainsi favoriser la fidélité de leurs assurés.
En conséquence, les primes d’assurance n’augmentant pas, les assureurs se dirigeraient vers une baisse des garanties et une augmentation des franchises afin de compenser l’augmentation des coûts des sinistres et l’accroissement de leurs frais généraux.
Les assureurs devraient également affiner les tarifs en fonction des profils et segmenter leurs offres de manière encore plus précise.
La politique tarifaire des assureurs
Bien que la plupart des assureurs annoncent l’évolution de leurs tarifs en janvier, d’autres au contraire comptent le faire dans les prochains mois. Parmi ceux qui n’ont pas encore dévoilé leurs tarifs pour l’année 2016, on retrouve La Banque Postale qui annoncera ses intentions au mois de mars 2016 ainsi que LCL, GMF, Euro-Assurance, Crédit Mutuel et le Crédit Agricole-Pacifica au mois d’avril.
D’autres ajustent encore la segmentation de leurs offres avant l’annonce des tarifs définitifs comme Axa, BNP Paribas, GAN et Sogessur.
Quant à la Banque Populaire, la Caisse d’Epargne et Direct Assurance, ils ne souhaitent pas communiquer pour le moment pour des raisons internes d’organisation.