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La tendance aujourd’hui pour passer de bonnes vacances n’est plus aux grands hôtels remplis d’autres touristes mais à l’authenticité, à l’échange culturel et à l’expérience humaine. Depuis quelques années de « nouveaux » concepts et modes de voyage permettant d’atteindre cet idéal ont été remis au goût du jour grâce à des plateformes web comme, pour ne citer que la plus connue, Airbnb. Il n’est cependant pas question pour les vacanciers de prendre des risques, surtout en cas de départ en famille : quels sont alors les pièges à éviter ? Les points de vigilance ?
Quels sont les concepts existants ?
Couchsurfing, time-sharing, échange de maison, ces termes vous sont peut-être inconnus, mais désignent un concept globalement identique, celui de la location collaborative de logements. Particuliers s’échangent ou se louent leurs habitations dans le monde entier pour un coût modique et une durée très variable en promettant une meilleure immersion dans la vie locale.
Ces « nouveaux » concepts ne le sont en fait pas tant car ils existent en réalité depuis des années, parfois sous une dénomination différente. Internet et les plateformes web leur ont cependant permis de renouer avec les vacanciers et de se renouveler.
Couchsurfing : La finalité du couchsurfing est d’héberger, gratuitement, quelqu’un pour une ou plusieurs nuits. Le projet a été initié aux Etats-Unis en 2004.
Echange de maison : Né dans les années 1950 l’échange de maison consiste à échanger un bien immobilier entre deux familles, qui vont passer leurs vacances dans la maison de l’autre.
Location de maisons de particulier à particulier : Son nom parle de lui-même, il s’agit tout simplement de location entre particuliers pour y vivre à l’année, l’espace de quelques mois ou, comme sur Airbnb, le temps des vacances.
Time-sharing : Il y a quelques années le time-sharing, ou time-share, consistait à acheter un temps de vacances fixe (deux semaines au mois d’août pendant trois ans minimum) d’une propriété le plus souvent à l’étranger. Les frais d’entretien annuels étaient alors répartis entre les locataires. Aujourd’hui le concept correspond à l’achat groupé d’un bien, une résidence secondaire par exemple, par plusieurs clients souvent fortunés.
Assurance et échange de maison
Malheureusement, l’essor de la location de maison collaborative a vu naître un nombre d’arnaques proportionnel qui refroidit beaucoup de vacanciers potentiels. On ne compte plus les histoires de locataires découvrant un bien n’ayant rien à voir avec la maison promise, ou de personnes se retrouvant au même moment dans un même appartement. C’est d’ailleurs à cause de toutes ces escroqueries que le time-sharing a presque disparu en France, avant de reprendre des couleurs ces dernières années sous de nouvelles formes.
Les plateformes web ont aujourd’hui renforcé leur sécurité pour éviter au maximum ce genre de mauvaises surprises. Sur Airbnb, il faut par exemple envoyer une vidéo de sa maison et la validation du compte se fait ensuite manuellement par un modérateur. Les sites s’occupent aussi de plus en plus du transfert d’argent, empochant une commission au passage ; ainsi, le propriétaire n’est pas payé tant que le locataire n’a pas signalé que le logement était bien conforme à l’annonce, et le locataire est prélevé sitôt la réservation effectuée pour éviter tout non-paiement.
Mais le locataire peut facilement effectuer lui-même une première vérification en étudiant le profil de l’hôte sur le site, en vérifiant l’adresse du bien sur internet pour le situer, en examinant les conditions d’annulation et les heures d’arrivée et de départ, en n’acceptant jamais de payer en dehors du site ou encore en vérifiant l’identité du propriétaire en prenant contact avec lui, via un réseau social professionnel par exemple, pour s’assurer qu’il n’y a pas usurpation d’identité.