
Dans un monde hyperconnecté, les utilisateurs de smartphone l'emmènent partout où ils vont. Certaines personnes peuvent y tenir au point de souscrire une assurance téléphone. Que ce soit au club de sport, dans le métro ou aux toilettes, les appareils mobiles sont toujours présents. Une étude datant de 2011 indique d'ailleurs que 49 % des Français consultent leur téléphone dans les transports en commun.
Il est donc logique que les smartphones contiennent autant de bactéries que les poignées de porte et les barres de bus.
Ainsi, nettoyer son téléphone avec un produit désinfectant après avoir posé les doigts sur une surface sale est fortement recommandé.
Des règles d'hygiène doivent être respectées pour éviter de tomber malade
L'enquête menée en 2011 montre que 81 % des Français se servent de leur téléphone pendant qu'ils mangent. Pour sa part, une étude britannique réalisée en 2018 révèle que 40 % des employés partent aux toilettes avec leur téléphone. Pourtant, seulement une personne sur cinq le désinfecte après en être ressortie.
Les bactéries déposées sur le téléphone peuvent provoquer des intoxications alimentaires et des infections plus ou moins graves. Tel est notamment le cas des staphylocoques dorés. Cette catégorie de bactéries est naturellement portée par 30 % de la population.
Philip Tierno, professeur clinicien qui enseigne la pathologie à la faculté de médecine de l'Université de New York, rassure toutefois :
Plus de microbes que sur une cuvette de toilettes
En se référant à l'enquête de 2011, dans un cas sur six, un smartphone abrite des bactéries fécales. Quant à l'étude britannique, elle relate que le téléphone portable est encore plus sale qu'une cuvette de toilettes.
Établi par l'Initial Washroom Hygiene, le rapport précise que l'écran de cet appareil comprend 7 fois plus de familles de microbes. Il ajoute que 17 fois plus de bactéries s'y déposent si l'appareil est souvent placé dans un étui en cuir.
Jonathan Eisen, qui exerce en tant que microbiologiste au sein de l'université de Californie, a toutefois tenu à fournir des précisions concernant les risques liés à ces microbes :